L’opération a pris une heure environ. C’est d’abord Amélie qui a été hissée tout en haut du mât d’artimon. Enfin, presque tout en haut…
Elle s’y est solidement arrimée, et puis ça a été au tour de Samuel de la rejoindre, de nouveau hissé par Pietro à la force des bras puisque rien ne se hisse ni ne se borde à l’électricité sur Fleur de Passion.
Une fois les deux acrobates sécurisés à une douzaine de mètres au-dessus du pont, l’antenne iridium qui servira à la transmission satellite en continu des sons et des images du programme scientifique 20’000 sons sous les mers a à son tour été hissées jusqu’à eux en prenant bien soin qu’elle ne vienne pas percuter le radar, au-dessus duquel elle devait être fixée. Là-haut, il a fallu la réceptionner délicatement et maintenir en position quasiment à bout de bras.
L’installation à proprement parler a alors pu commencer, de haute voltige et avec une vue magnifique sur le pont et la ville alentour: dévisser les écrous du support métallique; surtout ne pas faire tomber la vis ou le boulon. La clé à molette, elle, est de toute façon attachée à une corde pour éviter toute chute accidentelle. Faire passer le support de part et d’autre du mât, replacer les vis et boulon et fixer solidement… En veillant qui plus est à faire passer les cables électriques au bon endroit.
La vue de là-haut est magnifique. On s’en serait voulu de ne pas vous en faire profiter en images.
