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En prévision de l’escale à Brisbane en fin d’année, il a fallu re-vérifier à toutes fins utiles la hauteur exacte du mât principal de Fleur de Passion pour s’assurer que le voilier pourrait remonter la rivière et s’approcher au plus près du centre-ville. Le mât lui-même fait 24 mètres mais la hauteur hors toute du bateau - son « tirant d’air » -, quelle est-elle? Telle était la question... A Papeete fin juin, profitant d’une halte, c’est le mousse Aïman qui s’y est collé. Hissé jusqu’en haut du mât de flèche, il s’est acquitté de sa mission avec efficacité et sans crainte du vertige, à 27 mètres au-dessus de la surface de l’eau. Cette facétie l’aura changé des « rigueurs » du bord quand le bateau est en mer. Arrivé sur Fleur mi-juin, cet ado de 17 ans, élève en dessin technique à Genève, n’a eu que peu de temps pour s’amariner et les premiers jours ont été durs. Mais avec son comparse William, l’autre mousse du bord âgé lui aussi de 17 ans, le courant a vite passé. Et à Papeete, profitant d’un morceau de vieille voile mis à disposition par l’équipage, les deux mousses se sont lancés dans la confection d’un hamac dans la plus pure tradition de la marine d’autrefois, où faute de place les marins dormaient dans de tels « lits ».