Micromégas

Cet autre programme scientifique - au nom inspiré du conte de Voltaire mais pour micro-déchets/méga-enjeux -, en partenariat avec l’association suisse Oceaneye basée à Genève, consistera à effectuer des prélèvements réguliers d’eau de mer pour évaluer la teneur en polluants plastiques.

Ces échantillons permettront d’alimenter les recherches menées par Oceaneye et seront analysés en collaboration avec le Laboratoire Central Environnemental de l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). « Le tour du monde de Fleur de Passion représente une formidable opportunité d’obtenir des échantillons en provenance des trois océans Atlantique, Pacifique et Indien, explique Pascal Hagmann, directeur exécutif d’Oceaneye. Ceci nous permettra de générer de nouvelles données qui viendront compléter celles issues de nos campagnes de 2011 et 2012 en mer Méditerranée occidentale, et celles de 2013 et 2014 dans la partie Est du waste patch de l’Atlantique nord. Elles permettront d’établir de nouvelles études de pollution de ces trois océans, de chiffrer le niveau de pollution et de démontrer son importance réelle. » Le résultat de ce suivi cartographique de la pollution par les composants plastiques sera transmis au Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE).